Psychologue clinicienne, diplômée de l’École des Psychologues Praticiens de Paris en septembre 2010, option « Psychologie de l’Éducation et de la Santé », j’ai réalisé différents stages pratiques au sein de structures variées durant ma formation.

Installée sur la région lyonnaise depuis 2010, j’ai également obtenu un Diplôme Universitaire de « Psychopathologie infanto-juvénile » à l’Université Claude Bernard – Lyon 1 en juin 2012.

Actualiser mes compétences reste une de mes priorités : je participe régulièrement à des formations sur des thématiques variées .

Je participe également à un groupe de supervision de pairs, dans le cadre de mon adhésion à l’association EPP Alumni (association des Anciens Élèves de l’École des Psychologues Praticiens).

Parallèlement à mon activité libérale, j’exerce en structure médico-sociale de type SESSAD (Service d'Éducation Spéciale et de Soins à Domicile) auprès d’enfants, adolescents et jeunes adultes en situation de handicap, avec ou sans troubles associés, ainsi que leurs familles.

Cette pratique institutionnelle m'a permis de développer et d'adapter mes compétences d'accompagnement de la personne en situation de handicap et de son entourage (parents, fratrie, famille élargie, mode de garde,...), avec une spécialisation dans le handicap visuel. A ce titre, j'ai eu l'opportunité de me former au Braille intégral.

Je suis également psychologue formatrice dans le champ de la Petite Enfance et ai animé des temps d’Analyse de la Pratique Professionnelle dans ce cadre.

Ces différentes activités m’amènent à travailler quotidiennement en réseau avec d’autres professionnels, me permettant d’avoir une bonne connaissance des structures existant sur le territoire Rhône Alpes (notamment dans le champ du handicap), ainsi qu’une certaine aisance pour communiquer avec tout type d’intervenants.

Formée à une pratique clinique d’orientation psychodynamique (qui implique, entre autre, des rencontres basée essentiellement sur l’échange verbal, nécessite la participation active du patient, prend en compte la relation des personnes présentes et ce qui se joue, …), ma préoccupation est d’accompagner chacun dans sa singularité, à son rythme, en prenant soin de tenir compte de son parcours, de son environnement.

Je souhaite inscrire ma pratique dans une dimension « intégrative », utilisant de manière cohérente et créative les différents courants de pensée et les différents outils auxquels j’ai été sensibilisée durant ma formation initiale. Cette ouverture permet, il me semble, d’accompagner et de conseiller chaque personne en fonction de ses attentes, de ses besoins, en proposant (et non en imposant) les techniques qui lui correspondent.

... est un professionnel du fonctionnement psychique, du comportement humain, des psychopathologies, de la personnalité et des relations interpersonnelles. Il pratique la psychologie (du grec psukhê, âme, et logos, parole), discipline relevant des sciences humaines, qui regroupe différents courants théoriques et pratiques.

Le psychologue est formé aux techniques d’entretien individuel ou de groupe, à l’écoute neutre, bienveillante et sans jugement, ainsi qu’à la passation et à l’interprétation de tests psychologiques (bilans psychométriques ou « de QI » [quotient intellectuel], de personnalité, tests psychotechniques, etc.).

Intervenant dans de nombreux domaines de la société (éducation, santé, travail, sport,…), le but du psychologue est d’accompagner l’individu, quel que soit son âge, afin qu’il puisse préserver, maintenir ou améliorer son bien-être, sa santé psychique, ses capacités. Il peut se spécialiser en fonction d’un domaine d’intervention ou d’un âge de la vie.

En France, c’est un titre protégé et reconnu par l’Etat depuis 1985, qui exige une formation universitaire de 5 ans (niveau Master) comprenant un mémoire de recherche, des stages professionnels, et sanctionnée par un diplôme.

Les psychologues en activité sont ensuite tenus de faire enregistrer leurs diplômes pour être répertoriés par l'Agence Régionale de Santé qui leur attribue un numéro de référence (listes ADELI). Ils s’engagent également à respecter le Code de Déontologie des Psychologues.

Du fait de leur formation initiale, les psychologues ont également la possibilité d’être « psychothérapeutes » et « psychanalystes ».

Le psychologue et le psychiatre sont des professionnels complémentaires et peuvent être amenés à travailler en lien.

Le psychologue n’est pas un professionnel médical : il ne délivre pas d’ordonnances, ne prescrit pas de médicaments et les consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. Cependant, certaines mutuelles proposent parfois une prise en charge partielle.

... est un professionnel de la santé mentale. Son rôle est de diagnostiquer, tenter de prévenir et traiter la souffrance psychique et les maladies mentales.

C’est un médecin : il effectue des études de médecine puis choisit de se spécialiser en psychiatrie générale ; cette formation est sanctionnée par un Diplôme d’Etat. Le psychiatre dépend de l’Ordre des Médecins. Il est également spécialiste de la prescription des médicaments psychotropes (davantage qu’un médecin généraliste) et a accès à la prescription d'examen complémentaires (IRM, prise de sang), d'arrêt de travail, d’hospitalisation ou de certificats.

Le psychiatre peut orienter un patient vers un psychologue en complément d’un traitement (médicaments) pour un soutien psychologique ou une psychothérapie. 

Comme les psychologues, du fait de leur formation initiale, les psychiatres ont également la possibilité d’être « psychothérapeutes » et « psychanalystes ».

Cet accompagnement médical est pris en charge par la Sécurité Sociale.

... est un professionnel qui utilise la psychothérapie comme technique de soin. Cet accompagnement des troubles psychiques peut être proposé en complément d’autres types d’interventions thérapeutiques (prescription de médicaments, etc.) et peut avoir des formes variées selon l’approche théorique à laquelle il se réfère (exemple : psychothérapie analytique, corporelle, systémique, comportementale, etc.).

Après nombre d’années de débat, le titre de psychothérapeute est aujourd’hui réglementé en France depuis 2010.

Son usage (et l’inscription sur le registre des psychothérapeutes) nécessite la validation d’une formation théorique en psychopathologie clinique (délivrée que par des établissements préalablement agréés) de 400 heures minimum, ainsi que d’un stage pratique d’une durée minimale de 5 mois dans des services agréés.

... est un professionnel formé à diriger des « cures psychanalytiques » sur le plan théorique et pratique par une école de psychanalyse, et ayant lui-même fait une analyse (synonyme de cure analytique). Cependant, à ce jour, le titre de psychanalyste n'est pas un titre reconnu ou protégé, et ne nécessite pas de diplôme spécifique.

Il s’agit d’un procédé d’investigation des processus psychiques (conscients et inconscients), initialement défini par Sigmund Freud. C’est une démarche personnelle, spécifique qui répond à des attentes précises et s’inscrit sur du long terme.

Ce type d’accompagnement n’est pas pris en charge par la Sécurité Sociale.

Hormis ces 4 professionnels, vous pourrez être amenés à trouver différentes sortes d’appellations au cours de votre recherche : psychopraticien, psychosomaticien, praticien en développement personnel, coach, etc.

Ces appellations ne correspondent, généralement, à aucun titre protégé et reconnu, et ne nécessitent pas de qualification ou de formation diplômante.

Restez vigilants et n’hésitez pas à vous renseigner, à demander conseils auprès de professionnels que vous connaissez (médecin généraliste, pharmacien, etc.) afin de préserver votre santé mentale.